Manhac a sans doute des origines gallo-romaines si l’on se réfère au suffixe « ac » qui désigne habituellement un domaine qui pourrait être celui de Magnus le Grand.
Manhac a longtemps été appelé « Manhac de Calmontes » du fait de sa paroisse, qui relevait de la baronnie de Calmont.
« Manhac » est un adjectif occitan signifiant gentil « affectueux ».
Le voyageur du siècle dernier, qui empruntait la route royale Rodez-Toulouse, traversait un plateau presque désert, couvert de landes et de châtaigneraies, entre deux relais de poste : La Primaube et Baraqueville. Le pays souffrait souvent de la faim. En effet, seuls les bords de rivières, et les pentes des vallées étaient cultivées. C’était le pays des « ventres noirs ». Leur maigre pitance était à base de pain de seigle (dont la farine faisait du pain noir), et de châtaignes. L’origine du Ségala, dont fait partie Manhac, vient de cette culture du seigle.
Pour l’ensemble du Ségala, l’arrivée du chemin de fer en 1902 permet d’amener la chaux pour amender les terres acides, jusque-là pratiquement incultes. Peu à peu, le seigle disparaît, et est remplacé par des cultures de blé, de pommes de terre, de maïs, et de cultures fourragères qui permettent l’installation d’un élevage bovin de qualité.
L’agriculture représente, l’activité principale de notre territoire. De magnifiques bois et pâturages naturels permettent une agriculture traditionnelle et raisonnée, principalement orientée vers l’élevage bovin. L’élevage des volailles, de porcs et ovins reste néanmoins ancré dans nos fermes. Manhac compte à ce jour une vingtaine d’agriculteurs.
La halle ainsi que l’église de Naves sont des monuments remarquables.
Une table d’orientation située à la Védélie fait découvrir les paysages alentour.
Place de la mairie un monument aux morts a été inauguré le 11 novembre 2019, l’artiste a voulu que le soleil se reflète sur les différentes pierres.